le soir tombe sur Lanzarote
la belle paresseuse
endormie comme une huître
les traits noirs des vagues
dessinent une portée de notes
de musique marine
d’un ciel au bleu qui se fonce
narcisses alanguis
trois nuages se pâment dans l’eau
transparent l’air empli de silence
laisse les amants entendre
leur cœur qui bat qui bat
au rythme d’un même soupir
Texte : Luc Fayard
inspiré par une photo de C.F., voir ici
Laboratoire des poèmes de Luc Fayard illustrés par l'intelligence artificielle
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credo non credo
image Dall.e |
à la vérité blanchie par les ans
aux serments ritournelles
aux adorateurs tremblants
je crois à la douce larme
à la beauté de l’instant
au rêve révélateur d’âme
malgré toi
je ne crois pas au vacarme du passé
simple voie du hasard
et de préjugés
revenants peupler le présent
je crois que rien n’est infini
rien n’est certain
tout en devenir
même l’amour
je ne crois pas à l’histoire
usine à mensonges
toujours en retard
sur la vie qu’elle écrit
je crois à la divine fragilité des mots
à la chaleur persistante du corps
à la jeunesse ardente
aux heures indécises
quand le jour assombri
ne sait pas encore
qu’il est devenu nuit
je ne crois pas aux danses infidèles
à la sagesse miracle
paravent de lâcheté
aux souvenirs sepia
des émotions volées
je crois à l’intégrité de l’âme
reçue comme un don
mûrie par l’effort
peuplée d’instincts
et de sensations
je ne crois pas au destin imposé
par la volonté imparable
d’une raison impératrice
tout est construction
par l’imagination
je crois à la force invincible
du cœur meurtri
à la parole de l’ami
perfusion de vie
au soutien des vents invisibles
qui te maintiennent debout
je crois à un avenir
construit sans promesses
je crois en toi
malgré mes faiblesses
Texte: Luc Fayard
illustré par Dall.e sur le début de texte
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