cœur en électrolyse
soudain la voici
peau de louve
yeux de brume
long nez fier
vagues de chevelure
à lisser
oracle
tête inclinée
elle écoute
réfléchit
quand elle marche
fragile
dans sa bulle
corps agile
le vent s’écarte
sur la silhouette
dansante
statue vivante
art en mouvement
le temps s’arrête
un instant
à peindre
tout se fige
les lignes fuient
l’ombre s’agrandit
et puis voila
elle est partie
sur un soupir
bientôt
dans la brèche du monde
créée par elle
il ne restera d’elle
dans la ronde
qu’odeurs
tremblements craints
rien que des petits riens
de bonheur
image créée par Dall.e sur la base du début de ce texte